Le Troisième Complice

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Description du projet

Le premier ‘problème’ duquel a surgi le projet est le manque de diversité et d’alternative pour les arts vivants (théâtre, danse, performance,…) à Louvain-la-Neuve. Au coeur de Louvain-la-Neuve, où je vis et suis actif à divers niveaux depuis plus de dix ans, je crois fermement au potentiel explosif d’un tel projet. Son développement fera écho à la ville, toujours en pleine mutation. Louvain-la-Neuve se positionne comme un foyer intellectuel attractif, devient pôle. Une ville qui se réfléchit, se questionne, construit son identité. Le Troisième Complice, espace ouvert comme terreau des possibles, a la puissance de devenir un centre nerveux créatif, et de rencontrer les aspirations des publics. À quelques maigres exceptions près, l’Atelier Théâtre Jean Vilar monopolise le secteur des arts vivants sur le site de Louvain-la-Neuve et sa région. Le public est encore au rendez-vous, mais tout spectateur ne peut se satisfaire de sa direction artistique. Or, aucune réelle alternative s’offre au public. Le Troisième Complice, fort de sa programmation audacieuse vient combler ce vide désolant et apporter à Louvain-la-Neuve l’effervescence créatrice et la vitalité qu’elle mérite. Dans la genèse du projet, j’imaginais ancrer le Troisième Complice dans un lieu physique. Je suis convaincu aujourd’hui que s’installer dans un nouveau lieu, au coeur de Louvain-la-Neuve, est illusoire pour un projet émergent. L’inaccessibilité est flagrante, tout lieu est occupé, ou hors de prix. De plus, gérer un lieu demande une énergie débordante qui pourrait à terme, ou très vite, nuire aux réelles missions du projet. Imaginer un lieu ‘virtuel’ s’est alors présenté comme une solution intéressante, innovante et finalement créative. Aujourd’hui, le financement public de la culture est plus que jamais en berne, malgré qu’il soit prouvé que c’est un marché porteur, qui génère des produits. Sur le budget global de la Fédération Wallonie-Bruxelles alloué aux arts de la scène, seuls 4% reviennent au Brabant Wallon. La région de Louvain-la-Neuve souffre, comme une grande partie de la Wallonie, de ce déséquilibre à l’avantage de la capitale. Dans un secteur en mutation il est urgent d’imaginer et d’investir dans les alternatives au financement public. Porter un projet culturel n’est pas une entreprise désinvolte. J’en suis conscient, aujourd’hui, c’est avant tout un défi ! Pour dépasser les politiques publiques actuelles, le Troisième Complice aura pour mission immanquable de faire preuve de créativité et d’innovation nécessaires dans sa structure et son fonctionnement. Il s’agira pour lui d’imaginer de nouveaux modèles, une nouvelle manière de faire la culture aujourd’hui, au sein d’un système qui s’essouffle. Créer de façon plus indépendante. Enfin, les jeunes compagnies artistiques d’aujourd’hui sont en recherche permanente de lieu où s’exprimer, où présenter au public leurs créations. Le Troisième Complice offrira de nouvelles opportunités, réellement non négligeables, en terme de diffusion pour les artistes soutenus.

Problématique abordée par le projet

Solution(s) offerte(s) par le projet

    Besoin(s) du projet

    • Partenaires/Associés (compétences recherchées)

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    Événement(s) au(x)quel(s) le projet a participé