Description du projet
Éléments du constat: « Pendant l’été 2017 la filiale belge d’ING a renvoyé chez elle 1500 employés dont une bonne partie de 55 + ans. Ces employés ne sont pas mis au chômage, ni en prépension. Il reste sur le payroll de la société. Ils doivent seulement rester chez eux et ne plus venir travailler. Cet « avantage » leur est offert à la condition qu’ils acceptent une réduction de salaire de 25%. » Ils ont tout simplement été remplacés par des solutions digitales. Et de ce fait, l’entreprise n’a plus besoin de leurs compétences ! L’individu n’est-il utile que par ses compétences ? Est-il possible qu’autant de personnes n’aient, à ce point, plus aucune valeur pour une société ? Et ce, au point de préférer payer d’importantes sommes d’argent pour les renvoyer « vaquer à leurs occupations »? En janvier 2018, Jack Ma, le charismatique CEO du géant Chinois Alibaba déclarait lors d’une conférence au Forum Economique Mondial de Davos : « Nous devons arrêter d’apprendre aux gens les choses que les machines feront mieux qu’eux demain. » D’autre part, de plus en plus de jeunes s’expriment sur les réseaux sociaux en tenant un discours interpellant notre modèle de société. Morceaux choisis : "Je ne donne aucun crédit à un diplôme. Je veux que ce soit clair pour tout le monde, je n'accorde aucun crédit à un examen réussi, et encore moins à un bout de papier. Je donne du crédit aux gens, à leur potentiel, et à ce qu'ils sont réellement capables de réaliser, pas au fait d'être hautement capable de rentrer dans un moule." Ou encore : "Je suis en train de fonder une startup dans la foodtech, et si ça marche j'aimerais investir dans des projets et apporter ma contribution à l'amélioration du monde dans lequel on vit. C'est ça qui me plaît. C'est ça que je veux vraiment faire. Et je n'ai besoin d'aucun diplôme pour faire tout ça. J'ai juste besoin d'un diplôme pour rassurer mes parents. Je ne retirerai aucune fierté de l'avoir quand je l'aurai si je l'ai, et ma vie n'en dépend absolument pas." Ou encore, la notion de profil dans cette vidéo : https://www.facebook.com/GaspardVideo/videos/902400873267704/?notif_id=1518740331183662¬if_t=feedback_reaction_generic En réalité, nombre d’experts estiment que le monde du travail organisé autour du savoir et des compétences sera révolu à l’horizon 2030. Nous évoluons vers une société où le travail s’organisera autour des capacités créatives, relationnelles et de gestion de projet. (Voir les rapports récents de Mckinsey et des autres sociétés du Big 4 sur le sujet). A y regarder de plus près, l’avènement de l’intelligence artificielle n’est pas simplement une nouvelle dimension dans la révolution digitale en cours. L’intelligence artificielle (IA), parce qu’elle met en échec l’homme sur certaines de ses propres capacités intellectuelles, est une forme d’aboutissement de cette révolution digitale. Mais ce phénomène n’a rien de neuf. Cela s’est déjà produit il y a 150 ans, lors de la révolution industrielle c’est-à-dire lorsque une bonne partie des capacités physiques de l’Homme se sont vues mises en échec par les machines. Va-t-on prendre les mêmes et recommencer avec l’arrivée de l’IA ? Une chose est sûre : l’IA impliquera comme à l’époque une profonde mutation dans la nature et les formes du travail. Si, par le passé, nous étions parvenus à délivrer rapidement une production intellectuelle basée sur des apprentissages et des compétences (afin de retrouver de la valeur humaine à vendre), aujourd’hui cette production de valeur est aussi dépassée par les machines. L’enjeu est de taille, et c’est la raison pour laquelle cette question est débattue aux quatre coins du monde. D’autre part, nos entreprises sont confrontées à toute une série de défis comme : • Comment donner motivation, sens, envie du travail aux équipes qu’elles occupent. • Comment diminuer le phénomène de burnout ou de bore-out, comment augmenter l’agilité, la flexibilité, comment augmenter l’adhésion aux changements, comment augmenter la rétention du personnel de qualité et l’attractivité pour de nouveaux talents. • Comment diminuer les coûts, devenir plus frugale, augmenter le volume d’innovation, diminuer le time to market, doper sa compétitivité... Ces défis sonnent en réalité comme les symptômes du STRESS lié à l’inadaptation des Hommes, des organisations et du business aux grandes révolutions et changements de paradigmes que nous vivons. Les constats liés aux défis actuels et à l’avènement d’une société digitalisée sont en réalité intimement liés. Perspective de solutions: Alors quelle sera la solution ? Les neurosciences apportent un élément de réponse à cette question capitale grâce à la démonstration de l’existence d’un potentiel cérébral plus élevé chez l’homme que celui de la machine. Il passe notamment par la mobilisation des zones du cortex préfrontal, seules à même de générer l’imagination et la production d’idées innovantes. Ce que l’IA est aujourd’hui incapable de réaliser. La solution mobilisant ce potentiel supérieur passe par la nécessité de miser sur le T@lent® (et non « talent », terme qui a perdu tout son sens ces dernières années car trop repris par le marketing RH) des femmes et hommes d’aujourd’hui. Miser sur le T@lent® des individus, c’est non seulement miser sur un potentiel cérébral supérieur à l’IA, mais également sur un potentiel d’ : • Auto motivation, énergie, sens • Intemporalité, avenir • Créativité, intuition, innovation • Agilité naturelle • Excellence C’est donc miser sur une nouvelle production de valeur mais également sur les clefs devant permettre de résoudre durablement les défis des entreprises contemporaines. La solution en process (les éléments de technicité): 1. Identifier le « code source » de l’individu. Grâce à l’éclairage des neurosciences, nous pouvons littéralement parler de « code » dans le sens où l’analyse du trajet électrique d’une information dans le cerveau humain (observable à l’IRM) renseigne des éléments significatifs quant au fonctionnement de l’individu. Cette analyse rapporte le trajet unique de cette information en commençant par la perception de celle-ci, ensuite par le traitement et enfin par le délivrable sous forme de pensées de paroles ou d’actions. Ce trajet mobilise en réalité nos trois grandes formes d’intelligence* que sont l’intelligence émotionnelle, l’intelligence rationnelle et l’intelligence intuitive**. la notion de « source », quant à elle, fait référence au caractère inné du trajet que va suivre l’information. Dès la naissance, un type de trajet est favorisé par l’individu. Et c’est la raison pour laquelle bon nombre de chercheurs, considèrent aujourd’hui, ce trajet comme inné. Pour ces mêmes chercheurs, ce code est plus que probablement directement lié à notre ADN. Ce code ADN définirait non seulement des aspects physiques uniques mais également une dimension de personnalité, de caractère unique et primaire. * D’un point de vue anatomique : Le cerveau néo-limbique est le siège de notre intelligence émotionnelle, le vieux cortex limbique est lui le siège de notre intelligence rationnelle et les zones du cortex préfrontal le siège de notre intelligence intuitive. ** L’intelligence intuitive se caractérise par la production d’idées amenant le cerveau à recréer une logique. Elle agit à l’opposé de l’intelligence rationnelle qui construit de façon logique afin de produire une idée. Et à l’instar du code ADN et de sa suite de ATCG, le code source d’un individu peut également se lire sous une forme combinatoire. Par exemple, le code source IIEIERRIE » désignerait le trajet d’information suivant : Intuitif-Intuitif-Emotionnel-Intuitif-Emotionnel-Rationnel-Rationnel-Intuitif-Emotionnel… Le code source (notre personnalité primaire) est important, car de toutes les séquences électriques qui animent notre cerveau, il est le seul à mobiliser l’ensemble du potentiel cérébral, à savoir l’intelligence émotionnelle, rationnelle et intuitive dans une séquence unique à l’individu. Les apprentissages qui viendront par la suite dans notre vie, quant à eux, ne mobiliseront plus qu’une seule forme d’intelligence à la fois. On nous apprendra ainsi à raisonner (intelligence rationnelle), à bien nous comporter avec les autres (intelligence émotionnelle), à développer notre créativité (Intelligence intuitive). Un grand rationnel est donc capable d’empathie et de créativité lorsqu’il mobilise son code source. De la même manière, un grand intuitif/créatif, est capable d’empathie, de structuration et d’organisation quand il mobilise son code source. Voilà pourquoi ce code mobilise un potentiel unique que seul l’être humain peut revendiquer. Il est donc du point du vue cérébral, le siège de notre excellence, de notre T@lent®. Il est ce qui nous rend aujourd’hui nettement supérieur à l’Intelligence Artificielle. Ce qu’il nous reste d’indiscutablement supérieur par rapport aux machines. 2. Identifier le T@lent® individuel. De ce code source, on peut extraire l’expression du T@lent® d’un individu, et lui permettre de se le réapproprier au regard de toutes ses grandes réussites dans son histoire personnelle. On peut également lui permettre de l’activer en fonction des défis qui sont les siens, de le mobiliser afin de lui ouvrir les portes de son excellence. Ex : Si l’on prend le début d’un code source comme étant : IIEI… le code source de la personne révèle une grande capacité à remettre en question les solutions apportées par une société à toute un série de défis, à en ressentir l’impact émotionnel pour les individus qui la compose et à générer des solutions nouvelles. Il révèle également la capacité de cet individu à mobiliser et fédérer des collectivités autour des solutions nouvelles. On peut également en extraire ce que l’on appellera son anti-T@lent® ou ses zones d’incompétences. Si le T@lent® projette la lumière sur l’individu, il en projette également l’ombre sur les murs. Pouvoir identifier ses propres zones d’anti-T@lent ®peut lui permettre d’éviter les éventuels échecs fruit de ses incompétences. Ex : Toujours sur base du même exemple, Le code source révèle un manque de sollicitation de l’intelligence rationnelle. On peut donc en déduire, une grande difficulté à la structuration et au sens de la direction. 3. Gérer la complexité dans l’entreprise / la « fonction » du T@lent® Aujourd’hui, les entreprises pratiquent le management des compétences. Le modèle est rôdé, basé sur des descriptions de fonctions, des référentiels de compétences et toute une politique RH bien huilée. Mais demain, comment piloter une organisation humaine centrée sur les T@lents®, où une grande partie des compétences seraient délaissées aux machines. Le T@lent® étant unique et individualisé, le dirigeant se retrouverait dès lors face au défi majeur d’articuler toutes les individualités de son entreprise. Il convient donc de définir un modèle de gestion de cette nouvelle complexité afin d’éviter que les entreprises ne fassent rapidement une marche arrière. C’est ici qu’intervient la notion de « fonction » du T@lent®, ou son rôle dans la production humaine. Ceci permet alors de répondre à la question de la place de chacun dans une organisation, dans une entreprise. Cela permet également de recréer des classifications de fonction et des hiérarchies de fonction. A partir de l’analyse du code source de chaque individu, il est aujourd’hui possible de le replacer dans une fonction, un rôle lié au business, lié à l’organisation, lié à la production d’un résultat. Au travers du tableau de bord T@M® développé par 4T Agency, non seulement il est possible de recréer des classifications et de la hiérarchie, mais il est également possible de connecter ces rôles et fonctions entre elles de façon à déployer un tout harmonieux et hyper compétitif. Ex : Si l’on reprend l’exemple précité, le T@lent® en question aura un potentiel de leadership notamment au moment où il est question de disrupter, de réinventer le projet, la BU, l’entreprise. Par contre, il devra être épargné (car son leadership serait contreproductif pour l’entreprise) lors des moments de structuration, de consolidation. Conclusion : Nous vivons dans un monde passionné par la technologie. Mais il est urgent que cette passion pour la technologie s’oriente vers un réel équilibre entre l’homme et la machine. La technologie humaine porte en elle les réponses aux grands défis de demain. En réalité les constats posés, en introduction, par Jack Ma, le CEO d’Alibaba, et les deux jeunes dans leurs témoignages écrit ou vidéo sont les meilleurs constats pouvant être posés quant à l’avenir du travail de l’homme.. Oui nous allons recruter des personnalités, des profils, des T@lents® et nos entreprises s’organiseront autour de ce nouveau paradigme. Oui la course est commencée au niveau mondial car il est question du maintien de l’emploi à moyen terme et du pouvoir d’achat nécessaire à soutenir nos modèles économiques. Et oui, ceux qui se tromperont seront ceux qui décideront de licencier les compétences remplacées par le digital sans savoir quels T@lents® se cachaient derrière les femmes et les hommes licenciés.
Problématique abordée par le projet
Solution(s) offerte(s) par le projet
Besoin(s) du projet
- Mentoring/Parrainage (présenter le projet à des experts / entreprises)
- Financement
En savoir plus
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